Benjamin Franklin et la recherche du bonheur.

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Benjamin Franklin et la recherche du bonheur.

Nous tenons pour évidentes par elles-mêmes les vérités suivantes : tous les hommes sont créés égaux; ils sont doués par le Créateur de certains droits inaliénables ; parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur »

Benjamin Franklin

En lisant cette phrase, le féru de cinéma aura peut-être tiqué sur les derniers mots, en ce disant qu’il a déjà entendu ça quelque part. S’il a l’esprit vif, il fera même le rapprochement avec le film de Will Smith, « the pursuit of Happyness », et pensera que cet article est probablement une critique cinématographique. Je salue la performance, mais néanmoins il n’en n’est rien. Aucun mot ne sera dit à propos de ce film, même si celui-ci m’a influencé dans les lignes qui suivent.

Avant de laisser le flux de ma pensée prendre forme par écrit, j’aimerais avertir le lecteur que les propos qui suivent seront fous. « Fous » dans le sens où je ne vais pas m’évertuer à canaliser mes idées, à laisser entrevoir un fil conducteur.

Non, ces lignes, ce sont les miennes.

Je vais me faire ce plaisir qu’est de laisser courir mes doigts sur le clavier et de mettre des mots sur ce qui occupe mon esprit. Est-ce que j’écris pour vous ? Peut-être. Pour moi ? La réponse est maintenant évidente. Que le lecteur s’accroche : maintenant, il entre dans ma tête.

N’est-ce pas une formulation étrange, que nous propose Benjamin Franklin dans la déclaration d’indépendance américaine, il y a quelques 230 ans de cela ? La « recherche du bonheur » … Faut-il considérer le bonheur comme une quête ? Cela est fort possible.

Benjamin Franklin fait ici preuve, selon moi, d’un esprit très lucide et intemporel : il faut se battre pour accéder au bonheur. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’existe pas des petits moments simples et tendres de bonheur. Ces rayons de soleil sont là pour réchauffer nos cœurs, et nous donner du courage, de la force, pour affronter le quotidien. Je crois qu’il n’existe que des moments de bonheur, le Bonheur en lui-même n’est qu’une idée, un principe abstrait. « Je suis heureuse », certes, mais pendant un instant relatif seulement.

Peut-être ceci est-il juvénile de vouloir tenter de définir ce que peut-être le bonheur, car après tout je l’ai dit plus haut : cela n’est qu’abstraction.

Mais je crois que ce besoin de le définir vient de la peur d’y manquer. N’est-ce pas ce que nous disons tous et toutes lorsque nous sommes enfants ? « Plus tard, je veux être heureuse ». Bien sûr, l’un où l’autre exemple accompagne cette phrase innocente, comme « je veux me marier et avoir deux enfants, une belle maison et un poney ». Ne me dites pas que vous ne l’avez jamais dite, j’aurais du mal à le croire. Néanmoins cela serait sans doute tout à votre honneur.

Me suivez-vous toujours ? Un développement s’impose, je crois.

Faites donc l’expérience : commencez à taper « la recherche du bonheur » sur Google, ne faites pas ‘’enter’’, mais regardez les propositions qu’on vous soumet. « Idéal égoïste », « immorale », « esclavage », « illusion », « nécessairement personnelle »…. Voici les termes que vous pouvez lire, à la suite de cette entrée. L’étonnement se sera peut-être affiché sur votre visage. Ce ne fut pas mon cas. Quoique, peut-être une fraction de seconde, mais soit, cela importe peu.

Lorsqu’on énonçait cette phrase enfantine, on exprimait le souhait d’un bonheur qui nous définirait en tant qu’individu. Quelqu’un d’heureux. Aucune notion de communauté ne nous effleurait l’esprit. Cela a-t-il beaucoup changé en grandissant ? Je l’espère pour vous, sinon, votre cœur doit être bien sec et aigri. Heureux et égoïste… Peut-on voir là dedans une infime forme de compatibilité ? Non. Pas selon moi.

L’égoïsme n’est qu’un caprice, qui peut être très dur à vivre pour un entourage… Le Bonheur ne devrait jamais avoir à rimer avec malheur.

Ceci m’amène à penser à la notion de mal-être, de « mal du siècle », qui prit forme avec les romantiques, au 19ème siècle. Cette époque comporta de nombreux poètes maudits, dont certains se suicidèrent. Et là, je me dis inexorablement : quel gâchis. Le suicide est peut-être une réponse à cette poursuite du bonheur qui nous semble inaccessible : on abandonne. Quel gâchis, une fois de plus. La vie devrait être un cadeau, non ? Très facile à dire, je le sais bien. Mais ces petits instants de bonheur dont je parlais il ya quelques instants, ne sont-ils pas là pour nous encourager à essayer ? Ne voudriez-vous pas non plus profiter de chacun des rayons de soleil qui bercent votre peau ? Cette sensation à elle-seule me revigore.

On le dit assez souvent : l’être humain possède cette incroyable faculté de s’adapter à n’importe quelle situation. Et je crois sincèrement que c’est le cas. Certains ne voient pas la force qu’ils ont en eux, ils se sous-estiment. Mais je suis convaincue que nous pouvons nous adapter à tout. Le tout est de donner un but à ce combat pour rester debout. Et la vie est, pour moi, la meilleure des raisons. Que celui qui me lise ne me juge pas trop vite. Oui, je n’ai pas encore beaucoup vécu, j’en suis bien consciente. Néanmoins j’en ai entendu assez que pour savoir que l’homme possède en lui des ressources autant inépuisables qu’insoupçonnables.

Pour dire clairement ce que je pense, je vomis le suicide, je ne parviens pas à le comprendre . Je crois que justement ce fait doit rester incompris, car à partir du moment où on lui attribue une certaine logique, cela revient à lui donner une justification. Or, de sens, il est en totalement dénué.

C’est intéressant de voir que de cette phrase « la recherche du bonheur », j’en arrive à cette question sur le suicide. Cet acte est un bien sombre nuage qui s’abat de plus en plus sur notre société, ne saviez-vous pas qu’il s’agit de la première cause de mort chez les jeunes ? Du gâchis. Je ne parviens pas à qualifier autrement cette action par ce mot, car celui-ci me semble parfaitement approprié. Pourquoi ? Car c’est une vie qui aura sans doute fait plus de mal qu’autre chose. C’est une vie dont le reste de l’existence aurait pu aider des milliers de personnes.

Vous devez bien voir où je veux en venir… Il y a et il y aura toujours du mal dans ce monde, à partir du moment où l’homme est et existe, il ne peut en être autrement. Et bien qu’une vie ne suffise pas à guérir ces maux, elle suffit pour en soulager une infime partie. N’est-ce pas la l’action la plus noble que l’Homme puisse accomplir ? Soulager les maux des autres. En guérissant autrui, je pense que l’on se guérit soi-même.

Les yeux pétillants d’une femme, le sourire béat d’un enfant, dus à un quelconque acte charitable, là se trouve peut-être le plus beau de l’humanité. Ces propos vous semble quelque peu Camusien ? Possible. D’ailleurs selon moi, c’est un des personnages de l’Histoire qui s’est le moins trompé. Human kidness is overflowing nous chante Katie Melua. « La bonté humaine est débordante ». J’y crois. Je crois aussi que la recherche du bonheur ne peut s’accomplir seul. Happiness only real when shared , toute ma gratitude revient à celui qui reconnaît cette phrase, tirée d’un film que je porte dans mon cœur (je ne vous donnerais pas la réponse si vous ne savez pas, inculte !). C’est Chris MacCandless qui nous offre cette sage parole.

En effet, le bonheur n’est réel que s’il est partagé. Le Bonheur ne peut prendre ni consistance ni vie que s’il y a quelqu’un d’autre avec lequel on peut le vivre.

Mes divagations touchent à leur fin, même si le texte en lui-même n’en n’a pas, je m’arrêterais ici. Ce thème, cette « recherche du bonheur », du fait de son abstraction, n’a pas fini d’être exploré et réinventé.

J’ai besoin de le dire pour clôturer : sachez, tout au long de ce dur parcours qu’est le chemin de la vie, garder un esprit lucide et la parole la plus humble possible. Faites de vos essentiels une priorité. Faites de votre vie un plaisir, non seulement pour vous, mais aussi pour les autres. La vie vous offrira des choix, et plusieurs fois vous ferez le mauvais. Mais de ces erreurs, sachez en tirer les leçons, sinon, tout mal que ce choix aura pu engendrer aura été vain.

Happinessement vôtre,

Loora.

Tout d'abord merci à Laura pour m'avoir envoyé son article impulsif =)

Je répondrais par ce simple poème qui n'a de cesse de représenter ma vision du bonheur :

Le bonheur c'est tout petit,

Si petit que parfois on ne le voit pas.

Alors on le cherche, on le cherche partout,

Il est là, dans l'arbre qui chante dans le vent,

L'oiseau le crie dans le ciel, la rivière le murmure, le ruisseau le chuchote,

Le soleil, la goutte de pluie le disent,

Tu peux le voir, là, dans le regard de l'enfant, le pain que l'on rompt et que l'on partage, la main que l'on tend.

Le bonheur c'est tout petit, si petit que parfois on le voit pas et on le cherche dans le béton, l'acier, la fortune mais le bonheur n'y est pas,

Ni dans l'aisance, ni dans le confort.

On veut se le construire, mais il est là, à coté de nous et on passe sans le voir

Car le bonheur est tout petit.

Il ne se cache pas,

C'est là son secret.

Il est là tout près de nous

Et parfois, en nous…

Il n'y a personne qui soit Née sous une mauvaise étoile, Il n'y a que des gens qui ne savent pas lire le ciel.

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I consider myself as an IT Business Artisan. Or Consultant CTO. I'm a self-taught Web Developper, coach and teacher. My main work is helping and guiding digital startups.

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